Trillium Book Award Author Readings June 16

Trillium Dix: Gilles Dubois

 
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Gilles Dubois

Open Book: Ontario is celebrating the 24th Annual Trillium Book Award with The Trillium Ten/Trillium Dix interview series. Find out what this year's Trillium Book Award finalists were doing when they heard the news about their nomination, where in the province they most love to write, who their favourite Ontario authors are and more by following our series. Winners of the Trillium Awards will be announced on Friday, June 17th.

Contest! If you enter by noon on June 9th, you could win tickets to the Trillium Book Award author reading and reception that takes place on Thursday June 16th, 2011 at the Toronto Reference Library. Click here for more details.

Gilles Dubois, who lives near Alexandria in Eastern Ontario, is nominated for the French-Language Trillium Book Award for Children's Literature for his heart-pounding novel of survival, La piste sanglante (Les Éditions L’Interligne), set in 1883 at Grand-Bouleau, gateway to the Arctic.

Before speaking with Gilles Dubois, Open Book asked Suzanne Richard of Les Éditions L’Interligne to tell us what made her want to publish La piste sanglante and what the publishing process for the book was like.

Open Book:

Dites-nous ce qui vous a donné envie de publier ce livre.

Suzanne Richard:

Fort du succès qu’a connu Akuna-Aki, meneurs de chiens, un roman pour adulte publié en 2009 qui a notamment remporté le Prix des lecteurs Radio-Canada, une adaptation pour les 14 ans et plus était tout indiquée. Et nous avions visé juste! En avril dernier, un jury formé de jeunes de l’école secondaire Marie-Rivier de Kingston lui accordait la bourse liée au Prix Françoise-Lepage, mais aussi, et surtout, lui démontrait toute son appréciation et sa fascination pour cette histoire poignante qui nous entraîne sur les pistes enneigées du Grand Nord et dans l’intimité d’Akuna et son vieil ami, mais aussi rival, Amarok.

Open Book:

Y a-t-il une anecdote intéressante dont vous pourriez nous faire part, en ce qui a trait au processus de publication de cet ouvrage?

SR:

Ce qui caractérise Gilles Dubois — et qui le rend hautement attachant — c’est sa passion pour le Nord Canadien et sa grande tendresse pour les animaux. Raconteur par excellence, il parle du Canada nordique avec une étincelle au fond des yeux, aussi brillante que les étoiles du Nord. Par sa nature même, l’auteur sait tenir en haleine quiconque l’écoute ou le lit.

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Trillium Dix: Gilles Dubois

Open Book:

Parlez-nous de votre ouvrage qui a été nommé au Prix littéraire Trillium.

Gilles Dubois:

Un jeune garçon d’esprit rebelle, élevé par sa mère, est pris en amitié par un vieux meneur de chiens, dans le Grand Nord; le jeune rattrape le vieux dans ses connaissances sur le pays. Il finit par le dépasser. Une jalousie naît chez le vieux, et de l’exaspération chez le jeune.

Une menace grave pèse sur leur village. La nourriture manque. Le désespoir s’installe. Le jeune homme décide de faire un coup d’éclat pour s’imposer aux yeux de tous, mais les villageois ne le prennent pas au sérieux. Il va donc se lancer dans une folle aventure dans laquelle sa vie… mais lisez donc le livre.

OB:

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire cet ouvrage qui a reçu une nomination?

GD:

L’amour de la faune, du Nord, l’occasion que j’avais, en présentant des trappeurs, de dénoncer leur ignoble industrie. Cette histoire m’a permis de mettre en avant toutes ces valeurs honnêtes sur la vie, le respect que l’on doit à ses parents, aux vieux, à la nature, aux bêtes, et à soi-même, ces valeurs que durant 30 ans j’ai semées dans mes classes. Il y a de l'action, de l'humour, de l'amour, du mystère, un peu de magie...

OB:

Que faisiez-vous lorsque vous avez appris que votre livre était nommé au Prix littéraire Trillium?

GD:

Je revenais de la promenade des chiens dans le bois. J’ai ouvert mon ordinateur pour travailler en ligne avec une école d’Ottawa que je supervise dans la rédaction d’un roman, projet qui m’a été commandé par le ministère de l’Éducation. Depuis, le Ministère m’a donné une seconde école. J'ai donc refermé mon ordinateur et suis reparti dans le bois afin de bien m'imprégner de cette grande nouvelle. Et comme je le dis si souvent aux enfants que je rencontre dans les écoles : « Ne vous découragez jamais. Il m'a fallu 35 ans d'efforts et de manuscrits refusés avant d'être enfin publié ».

OB:

Quel livre donneriez-vous à un visiteur pour lui donner un aperçu de l’Ontario?

GD:

Je ne comprends pas la question. Un de mes livres? Si c’est cela, je lui donnerai la version pour adulte du livre pour la jeunesse La piste sanglante, qui a reçu le Prix des lecteurs Radio Canada en 2008.

OB:

Quel lieu en Ontario vous inspire le plus?

GD:

Le Grand Nord, les lacs, la solitude des grands espaces.

OB:

Quel est votre auteur ontarien préféré?

GD:

Jean Moshey Fahmy.

OB:

Avez-vous une citation préférée à propos de l’écriture?

GD:

Non. Mais si je dois en « inventer » une ce serait… « L’écriture m’a permis de survivre durant certains moments difficiles de ma vie. » Mais ça n’est pas une citation. L’écriture, c’est ma façon de peindre avec des mots ce que je dessine en mon esprit.

OB:

Qu’est-ce qui vous distrait de l’écriture?

GD:

La lecture, la sculpture sur glaise, la contemplation de ma forêt.

OB:

Que lisez-vous en ce moment?

GD:

Un livre sur des explorateurs de l’Antarctique. Jour blanc, de James Vance Marshall. Ce sont des hommes qui installent une base météo en 1943.

OB:

Que pouvez-vous nous dire au sujet de votre prochain projet?

GD:

Il y en a plusieurs.

Un livre, le premier de trois romans autobiographiques, L’Enfant qui ne pleurait jamais, sort cette année.

Et en décembre, un livre pour la jeunesse, Le voyage infernal, l’histoire de deux adolescents autochtones, en 1880, qui survivent au massacre de leur village, à Wounded Knee (histoire vraie au départ).

Mon histoire est la lutte et la douceur, l’amour, qui fleurit entre ces deux enfants déchirés par la guerre.

Je travaille aussi à une belle histoire sur un vieil Inuit qui vient vivre en Alberta. Nanuk-Talva, celui qui marche comme un homme.

Nanuk-Talva, signifie l'ours, et l'ours est « celui qui marche comme un homme »...

Il prend soin d’une petite fille. C’est une amitié, un drame, la jeunesse et la vieillesse. De belles valeurs…


Après un parcours mouvementé, Gilles Dubois a décidé de poser ses galoches à Alexandria, dans l’Est de l’Ontario, dans une cabane au fond des bois avec pour seuls compagnons ses animaux. Fort du succès de Akuna-Aki, meneur de chiens, Gilles Dubois continue ici sur sa lancée.

After many travels, Gilles Dubois decided to settle down near Alexandria, in Eastern Ontario, in a cabin deep in the woods with only his animals for companions. Following the success of Akuna-Aki, meneur de chiens, Gilles Dubois keeps up the momentum with this book.

For more information about La piste sanglante, please visit the website for Les Éditions L’Interligne.

Buy this book at your local independent bookstore or online at Chapters/Indigo or Amazon.

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